jeudi 29 mai 2008

parce que tout cela n'aurait jamais été possible sans rêver...

Partir dune soirée à rêver entre 3 copains et arriver à envoyer pas loin de 100 000 Dollars à CIMA, le genre de montant qu'on voit dans les westerns après le WANTED, sa tête est mise à prix 100 000 Dollars, respect, ça impressionne! Tout cela paraît invraisemblable surtout si on analyse...pas un euros de capital à la base, de la volonté, des idées, remonter le courant des grincheux qui balaient les projets dans l'oeuf, ceux qui n'y croient plus pour construire avec, pour seul carburant, la force de rêver ancrée solidement dans une réalité materielle et comptable.
Alors ce soir, un vrai petit moment de partage, un de ces rares instants où on oublie la pile si haute des "dossiers en retard", "à contacter" "à voir avec..." et se faire plaisir, penser à demain, rêver et soupeser l'avenir de l'assoc, se projeter, dans quelques mois, années, être ambitieux, y croire, bref, garder la ligne qui nous a conduit jusqu'à aujourd'hui.
Soyons sérieux, parce quitte à rêver, ne mégotons pas, c'est un vrai siège qu'il faut à Ayud'art, un local qui ne soit ni entre ma cave et mon grenier ni derrière un stand entre une sono et l'affluence du dimanche après midi, 14h30, digestion du gigot, la foule est lâchée! Un endroit dont les membres du bureau auraient la clef, et surtout, quoi de plus normal pour un membre de bureau, l'accès à un vrai bureau. Évidement, ledit bureau serait occupé à ses heures par un permanent, un volontaire ou une retraitée d'ici ou d'ailleurs avec une vraie ligne téléphonique, Internet haut débit et une imprimante de compétition, il va s'en dire! J'allais oublier, il va falloir penser à prévenir dans ce rêve là, nos tricoteuses afin qu'elles chaussent leurs aiguilles parce qu'avec la vente en ligne rendue possible grâce à la pièce du fond, le stock, il faudra voir grand! Le petit frigo de la cuisine sera recruté avec soin car il aura la dure tâche de garder frais le Gewustraminer de Michele sans abasourdir les épices de Julissa, il ne s'agirait pas de gâcher la fête des papilles qui entourent les réunions de bureau et les soirées de rencontres avec les nouveaux membres, les volontaires ou vous qui lisez ces mots. Comme la règle du "plus on est de fous, plus on bosse" s'avère exacte, il faudrait songer à trouver un petit rez-de chaussée sur une rue passante, près des facs ou pas trop loin du centre histoire de montrer qu'on existe et encarter tout ce beau monde de passage!
Bon, voilà, à deux immeubles du siège actuel d'Ayud'art, j'ai visité ce soir un petit rez de chaussé plutôt bien fait de sa personne, 55m2 et je me suis prise à rêver que l'agent immobilier parlait en monnaie péruvienne et non en Euros en évoquant les tarifs, qu'il échapperait à la caricature et qu'un jour, dans ce petit jardin, là derrière le stock on se retrouverai tous pour trinquer à ce local qui donnerait enfin à l'assoc la dimension à laquelle elle peut prétendre.
Allez, c'est bon de partager sur ce chemin qui s'écrit chaque jour et qui puise dans ses racines encore pourtant fraîches son envie d'avenir. Regardez le beau dessin que j'ai visité en vrai il y a moins d'une heure, je vous laisse choisir la couleur de la tapisserie!
"Un rêve qui ne devient pas réalité est un rêve qui n'a pas été assez rêvé."

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