lundi 21 juillet 2008

Deux nouveaux volontaires à CIMA

Partis pour plusieurs mois à la découverte du Pérou sac au dos, Loic et Gaélle ont décidé de faire étape un mois à CIMA pour partager la vie des enfants du centre et aider là bas.
Ils auront la chance d'assister au défiler des fêtes de la patrie -célébrant l'anniversaire de l'indépendance, un événement très important au Pérou- et d'accompagner les enfants une semaine en campement durant leur semaine de congés scolaire d'hiver.
Merci à vous et belle aventure!

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Montréal!

Suite au brunch organisé par la fondation Ducharme près de Montréal l'année dernière auquel j'ai eu la chance d'assister, la collaboration franco-canadien au profit de CIMA est au beau fixe.
En témoignent la collaboration pour l'envoi d'un premier container d'artisanat de LIMA à MONTREAL par les soins de notre acheteuse au Pérou et le voyage mercredi 23 Juillet à Montréal afin de rencontrer Lise Bellemar et les amis de CIMA pour leur remettre tous les documents qui ont permis à Ayud'art de grandir en 7 années.
Longue vie à notre cousine canadienne et merci d'avance à tous les amis de CIMA de nous permettre ce travail main dans la main.

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Exposition Baroque Latino, où les colibris sont des anges.

Musée Ballars, tous les jours sauf le mardi, 2.8 euros.
L'exposition "Baroque Latino", jusqu'en février 2009, est exceptionnelle. Elle nous entraîne dans les pays du soleil, outre-Atlantique, à la rencontre d'une peinture éblouissante née de la rencontre entre les courants européens et les sensibilités amérindiennes.
Face à la vague iconoclaste du protestantisme, et au moment où, de l'autre côté de l'Océan, se pose toujours la question de l'évangélisation des masses indiennes, le Concile de Trente, au XVIe siècle, réaffirme la vénération due aux images et leur valeur didactique. Pour les couronnes portugaises et espagnoles, l'art sacré apparaît donc comme outil de propagande et un moyen d'assujettir les populations qu'elles dominent. Des oeuvres européennes, notamment flamandes, italiennes et espagnoles, sont importées en quantité dans le Nouveau Monde tandis que des artistes espagnols et surtout italiens (Bernardo Bitti, Angelino Medoro...) arrivent en Amérique du sud. Des ateliers sont ouverts dans les centres urbains, où les oeuvres servent de modèle pour une production locale de peintures, sans influence indigène. Mais au fil du temps, des élèves autochtones ou métis vont peu à peu imprégner les productions avec leurs propres sensibilités et inspirations. Elles se feront sentir dans le drapé des personnages, les fleurs nombreuses, pour témoigner de la luxuriance de la végétation sud-américaine, les oiseaux... Ainsi plusieurs écoles vont émerger au Pérou et en Bolivie, notamment celles de Potosi, Callao, Cuzco et Lima. Leurs peintures témoignent non seulement d'un syncrétisme esthétique mais gardent le souvenir, derrière les apparences chrétiennes, d'une pensée religieuse que l'Eglise avait voulu bannir.

Il y a beaucoup de représentations d'anges. Les créatures célestes sont en effet des figures très appréciées dans la production picturale andine des XVIIe et XVIIIe siècles. Certains artistes ont même représenté la hiérarchie céleste au complet: des anges aux archanges, en passant par les Trônes et les Séraphins. Mais ils ont su aussi les représenter d'une manière tout à fait originale. Parfois, dans un décor, sous la forme d'oiseaux (perroquets et colibris multicolores), puisque dans les traditions précolombiennes les oiseaux sont les messagers des dieux; tantôt, en pied sous une forme anthropomorphe, vêtus à l'antique ou d'habits militaires à la mode d'alors. Ils sont dans ce cas armés, non de la lance traditionnelle, de Saint-Michel par exemple, mais d'une arquebuse, une de ces "bouche à feu" qui avait tant effrayé les indiens lors de l'arrivée des conquistadors. Il faut y voir aussi une allusion à Illapa, dieu du tonnerre, des éclairs et de la pluie des incas.

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Avoir 14 ans en 2008

A voir : http://www.youtube.com/watch?v=5JvVf1piHXg

Comment ne pas mettre cela en parallèle avec cet article?

Pérou : les larmes de chaleur des glaciers
07-16-2008 13:58

La fonte des glaciers pourrait répandre la misère à travers le Pérou. Voici le commentaire dont se sont fendus les experts d'un groupe international qui s'est rassemblé dans le pays andin pour discuter de la fonte inexorable des glaciers. D'après des scientifiques péruviens, ces derniers fondent à une telle vitesse dans les Andes qu'ils pourraient bien avoir complètement disparu d'ici 25 ans.
Avec leurs pics acérés et leurs pentes enneigées, les Andes péruviennes ont l'air perdues et à jamais givrées, impénétrables, comme si rien ne pouvait les affecter. Et pourtant, un groupe de chercheurs affirme que, malgré leur apparence imperturbable, leurs glaciers fondent à un rythme alarmant ; il ne leur resterait que 25 ans avant qu'ils n'aient complètement disparu.
Sept des plus grands experts en glaciologie du monde ont participé à ce rendez-vous au Pérou pour aborder la fonte accélérée des glaciers andins. Ceux-ci sont d'une importance capitale, puisqu'ils représentent la principale source d'eau et d'énergie hydrolique pour des millions de personnes dans la région.
Un récent rapport péruvien sur les changements climatiques prévoit que d'ici à 2025, 70% des habitants des Andes rencontreront d'importantes difficultés à avoir accès à l'eau potable en raison de la fonte des glaciers. Le gouvernement du pays est à ce point inquiet de la situation qu'il s'interroge sur l'opportunité de mettre en marche des stations de désalinisation sur la côte pour rendre l'eau du Pacifique potable.

Nouvelles de CIMA

Les travaux du pavillon des petits...

Réfection des douches et des lavabos



avant ( pour 20 enfants)

après


Réseau de canalisation d'eau...






Après le grand chambardement du tremblement de terre de l'année dernière, les fonds commencent à arriver en quantité suffisante pour financer les travaux qui faisaient défaut au centre pour qu'une vie quotidienne puisse reprendre. Les pensionnaires du CIMA sont mis à contribution pour porter les sacs et aider les maçons tout en apprenant de nouvelles techniques.



La naissance de la première petite chèvre...


Depuis 2006, Ayud'art finance une partie de l'élevage des animaux de CIMA ( poules, canards, cochons d'inde, chèvres...). En plus de permettre aux enfants d'apprendre à s'occuper des animaux, à les soigner et à cultiver leur alimentation, l'atelier "agriculture" a pour objectif de permettre à CIMA de produire une partie des denrées alimentaires qu'il consomme.

Ce mois-ci est née la première petite chèvre déjà devenue la mascotte préférée des enfants et l'objet de mille attentions de la parts de tous!


Le coiffeur...
Les tuteurs sont à leurs tondeuses lorsqu'il s'agit de couper les cheveux noirs des 100 pensionnaires!
La visite des petits de Cieneguilla...

Soucieux d'ouvrir le CIMA sur l'extérieur pour éviter que les voisins où les habitants du district ne jugent trop vite les pensionnaires du centre, Jean Louis Lebel propose de visiter le centre à tous ceux qui le désiernt. C'est dans cet esprit que les 60 petits du jardin d'enfants sont venus passer une journée à Cima pour visiter l'elevage, partager un pic nic et jouer avec les plus jeunes de CIMA. Un vrai travail sur la tolérance et l'acceptation dans la durée et la bonne humeur. La petite chèvre a du en recevoir des caresses...

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Le retour de Quentin et Mathieu

Nos deux reporters ont accomplis leur mission avec succès!
Après un reportage vidéo sur le CIMA, ils ont pris le route de la résidence Estudiart puis de nos producteurs dans la vallée sacrée de Cusco.
Bienvenue sur le sol français et bravo pour ce pari réussi.
Nous serons ravis de voir vos images et de vous aider à les monter en préparation de notre assemblée générale de 2009 qui présentera votre projet à tous nos membres.

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Le rendez-vous au Conseil Général


Comme chaque année depuis 6, nous avons présenté notre dossier de demande de partenariat au Conseil Général de Meurthe et Moselle. Inscrit dans une politique de coopération décentralisée qui fêtera ses 10 ans en 2009, ce dernier nous a renouvelé sa confiance et le financement proposé sera soumis au vote dès la rentrée de septembre.
La crédibilité d'une association dépend beaucoup de la confiance et de l'engagement de ses partenaires institutionnels. A ce titre d'avance, nous remercions le CG54 d'avoir cru en nous dès notre première demande jusqu'à ce jour.

lundi 7 juillet 2008

Le facteur n'est pas passé...

..il partira dans 5 jours...
Avis à tous ceux qui ont laissé un petit bout d'eux au Pérou, michèle et sa famille partent Samedi à Cima, si vous voulez glisser une lettre (...) dans ses bagages...

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Gagné le retour!

...un bonheur ne vient jamais seul! Je raccroche d'une longue conversation téléphonique d'avec le CIMA pour organiser les volontariats de l'été et tiens à vous témoigner l'ambiance merveilleuse qui y règne aujourd'hui...
D'abord les 10 000 Dollars de prix et ensuite cette fabuleuse nuit de samedi qui fuse encore dans les coeurs des 100 gamins du centre.

Comme chaque année, Cieneguilla -vaste district de Lima ou vit le CIMA- organise sa nuit des talents.

Pour donner toute sa patine à la suite du récit, un petit détour sur le regard porté par les camarades de nos petits protégés du centre lorsqu'ils vont au collège ou à l'école, eux que personne ne vient chercher et qui portent tous les jours leur lourd passé caché sous un polo estampillé CIMA tout droit sorti d'une donation qui croyait bien faire en les marquant ainsi au fer rouge mais qu'ils portent faute de mieux..eux que certains principaux des collèges avoisinant refusent d'inscrire pour la renommée de leur établissement, eux que les parents des copains n'invitent pas aux fêtes d'anniversaires parce que quand même, un ex gamin des rues..., eux qui ont tant de mal à remettre les compteur à zéro en plus de la pesanteur des manques et des traumatismes du passé.
Et bien eux, un jour, un canadien halluciné à eu l'idée de les mettre tous dans un même centre et de leur apprendre que derrière toutes les carapaces du mondes bien enfouies sous les apparences, ce qui compte c'est le fond, le profond, l'être et non l'avoir. Une hallucination ne venant jamais seule, il a fait le pari de leur apprendre à lire les mots et à jouer de la musique à l'oreille, de les entraîner à la boxe sans omettre de les faire pratiquer des danses traditionnelles péruviennes.

C'est là maintenant que je reviens à mes lamas-c'est ainsi qu'on dit mouton en péruvien-, enfin pas maintenant tout de suite, maintenant samedi, 4heures du matin. La fin d'une soirée que tous ceux qui ont voyagé au Pérou sauront couche tôt, petit score 4heures du matin... La fin d'une compétition locale, plus de 600 participants et 2 équipes engagées pour CIMA : le groupe de musique avec les petits aux commandes et 6 garçons formés à la danse folklorique ( le tout évidement en compétition avec les écoles de danses et de musique privées et communales, les cours particuliersetc etc).

Et voilà, voilà pourquoi le padre a la foi, parce qu'après de tels petits miracles, tout devient moins pragmatique que magique quand le jury annonce que les 6 danseurs folkloriques sont seconds de la compétition et que le groupe de musique gagne le premier prix de sa catégorie et le premier prix général toutes catégories confondues.


J'imagine, là, d'ici, à l'annonce du verdict, le padre se lever, les gamins courir dans ses bras et les 90 autres autour, autorisés à veiller pour l'occasion, sauter dans tous les sens.



Il suffisait d'y croire!

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Avant les vacances...

Que de belles manifestations qui n'ont pas oubliées Ayud'art dans leur fête de fin d'année...
Méréville d'abord avec son concert de fin d'année et son stand coloré avec tous nos instruments de musique sud américains :


et nomeny ensuite avec sa kermesse aux panneaux explicatifs sur le pérou et sur l'association.
Flavigny enfin où Ayud'art participe à l'opération de fin d'année scolaire au profit des enfants polyhandicapés du centre en leur reversant la moitié du profit de la vente pour l'organisation d'activités éducatives et l'autre moitié à CIMA..
Merci à tous ceux qui s'engagent à nos côtés et qui mettent de la vie dans la vie de l'association!

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GAGNE

Preuve s'il en fallait que la pugnacité paie...en cette nuit de préparation de dossiers de subventions, voilà qui met du baume au coeur!
Au bout de trois ans de combat, Jean Louis Lebel, fondateur de CIMA, vient de remporter le premier prix du concours tant attendu et doté de 10 000Dollars qui récompense une initiative humaine hors du commun tournée vers les autres.



Tous ceux qui ont rencontré comme moi l'homme seront émus, fiers et heureux.

Merci Jean Louis de n'avoir jamais cessé d'y croire, de les croire, de t'engager, de les regarder,de les emmenner,de les accompagner, dans la rue, dans la nuit, en prison, dans tout ce que l'humanité peut comporter d'inhumain sans jamais cesser de leur tendre la main en les fixant droit dans les yeux.

Du fond du coeur bravo et merci de nous faire vibrer sur le chemin de ton engagement qui survit au temps et garde sa fraicheur au bout de 20 ans.

Qu'il est mérité ce prix...

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