jeudi 29 mai 2008

parce que tout cela n'aurait jamais été possible sans rêver...

Partir dune soirée à rêver entre 3 copains et arriver à envoyer pas loin de 100 000 Dollars à CIMA, le genre de montant qu'on voit dans les westerns après le WANTED, sa tête est mise à prix 100 000 Dollars, respect, ça impressionne! Tout cela paraît invraisemblable surtout si on analyse...pas un euros de capital à la base, de la volonté, des idées, remonter le courant des grincheux qui balaient les projets dans l'oeuf, ceux qui n'y croient plus pour construire avec, pour seul carburant, la force de rêver ancrée solidement dans une réalité materielle et comptable.
Alors ce soir, un vrai petit moment de partage, un de ces rares instants où on oublie la pile si haute des "dossiers en retard", "à contacter" "à voir avec..." et se faire plaisir, penser à demain, rêver et soupeser l'avenir de l'assoc, se projeter, dans quelques mois, années, être ambitieux, y croire, bref, garder la ligne qui nous a conduit jusqu'à aujourd'hui.
Soyons sérieux, parce quitte à rêver, ne mégotons pas, c'est un vrai siège qu'il faut à Ayud'art, un local qui ne soit ni entre ma cave et mon grenier ni derrière un stand entre une sono et l'affluence du dimanche après midi, 14h30, digestion du gigot, la foule est lâchée! Un endroit dont les membres du bureau auraient la clef, et surtout, quoi de plus normal pour un membre de bureau, l'accès à un vrai bureau. Évidement, ledit bureau serait occupé à ses heures par un permanent, un volontaire ou une retraitée d'ici ou d'ailleurs avec une vraie ligne téléphonique, Internet haut débit et une imprimante de compétition, il va s'en dire! J'allais oublier, il va falloir penser à prévenir dans ce rêve là, nos tricoteuses afin qu'elles chaussent leurs aiguilles parce qu'avec la vente en ligne rendue possible grâce à la pièce du fond, le stock, il faudra voir grand! Le petit frigo de la cuisine sera recruté avec soin car il aura la dure tâche de garder frais le Gewustraminer de Michele sans abasourdir les épices de Julissa, il ne s'agirait pas de gâcher la fête des papilles qui entourent les réunions de bureau et les soirées de rencontres avec les nouveaux membres, les volontaires ou vous qui lisez ces mots. Comme la règle du "plus on est de fous, plus on bosse" s'avère exacte, il faudrait songer à trouver un petit rez-de chaussée sur une rue passante, près des facs ou pas trop loin du centre histoire de montrer qu'on existe et encarter tout ce beau monde de passage!
Bon, voilà, à deux immeubles du siège actuel d'Ayud'art, j'ai visité ce soir un petit rez de chaussé plutôt bien fait de sa personne, 55m2 et je me suis prise à rêver que l'agent immobilier parlait en monnaie péruvienne et non en Euros en évoquant les tarifs, qu'il échapperait à la caricature et qu'un jour, dans ce petit jardin, là derrière le stock on se retrouverai tous pour trinquer à ce local qui donnerait enfin à l'assoc la dimension à laquelle elle peut prétendre.
Allez, c'est bon de partager sur ce chemin qui s'écrit chaque jour et qui puise dans ses racines encore pourtant fraîches son envie d'avenir. Regardez le beau dessin que j'ai visité en vrai il y a moins d'une heure, je vous laisse choisir la couleur de la tapisserie!
"Un rêve qui ne devient pas réalité est un rêve qui n'a pas été assez rêvé."

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Séisme dans le sud du Pérou

AFP; 29.05.08 03h01
Un tremblement de terre de magnitude 5,3 sur l'échelle de Richter a secoué mercredi le sud du Pérou, a annoncé l'institut géophysique péruvien.
La secousse s'est produite à 16H38 (21H38 GMT) et n'a pas fait de victimes, selon les premières constatations.
Son épicentre a été localisé à 16 km au sud d'Ayacucho, par une profondeur de 100 km.

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mercredi 28 mai 2008

Les français qui se lèvent tôt!

Il arrive enfin le fameux container tant attendu. Lima, Madrid, Paris, Lyon, Dijon et enfin Samedi matin 31 Mai la dernière partie du trajet, le Dijon-Nancy.
Cette année, finie la sueur qui perle sur les fronts en se demandant comment la Golf blanche -pensez à elle et à ses 290 000 km pour la fête des grands-mères) va pouvoir absorber tant de caisses, finis aussi les cutters qui tranchent pour éventrer lesdites caisses qui auraient survécues intactes aux transports pour mieux les vider de leur contenu et glisser ce dernier dans les moindres renfoncements de voiture, terminées les prières à St Wolwsagen pour que tiennent les amortisseurs et oubliés les déchargements crèche par crèche au 3eme étage... Pierre, dit Don Beker, a eu la gentillesse de se proposer comme chauffeur et fournisseur de camionnette ce samedi à l'aube pour aller récupérer le butin. Départ 5h du matin, avis aux amateurs.
Plus sérieusement, c'est à l'arrivée des caisses que nous aurons besoin de bras. Puis ensuite, les tris, rangements, calculs, étiquetages, prises de photos..et là, comme d'hab', on compte sur vous!

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Mathilde à Sampigny

Dimanche 1er Juin, Mathilde représentera les couleurs d'Ayud'art à Sampigny (55) ou l'association APPEL organise le FASO, Festival Africain de la SOlidarité.Outre des spectacles et animations diverses, un marché humanitaire est proposé au public.
Pour toutes informations complémentaires : http://www.ecole-appel.fr/APfaso.html

La venue de Quentin et Mathieu

Quentin et Mathieu

Samedi 24 de bon matin, nos deux jeunes manceaux, petite mallette bien gonfflée de matériel technique de prise de son et d'image, sont arrivés à Nancy. Ce site est à lui seul un ode à la toile d'Internet mais parfois, vraiment, des rencontres s'imposent pour travailler de concert, de concret aussi.

Et cette rencontre là valait bien de traverser la France parce que ces jeunes gens savent ce qu'ils veulent et ce qui tombe plutôt à merveille c'est que ça colle pil poil avec ce dont nous avons besoin. En résumé, de la patience, beaucoup de rush, du temps passé à CIMA à voir, à écouter, à regarder, à questionner, à vivre avec eux, nourrir leur projet de film de ce quotidien qui ne ressemble à rien d'autre et alimenter ce quotidien de leur projet.

Magie des dates, la chance a voulue que les garçons arrivent à CIMA la semaine avant la date d'anniversaire du centre, occasion d'un dimanche assez indicible où tous ceux qui sont passés un jour, un mois ou une adolescence entière à CIMA sont invités à partager une fête dont seuls les péruviens ont le secret. En perspective, des centaines d'ex cima qui arrivent en famille, la leur cette fois, celle qu'ils ont construits, de la musique, des discours, de la nourriture et plus encore que l'idée d'anniversaire, la joie de se retrouver. Alors chargez vos batteries Quentin et Mathieu, je pense que la journée sera longue!

Ensuite, parce que le Pérou ne se résume pas à Lima, une dizaine de jours à visiter nos producteurs "équitables"dans la vallée sacrée de Cusco, ceux que l'ont fait vivre par nos achats d'artisanat. Immortaliser leur savoir faire mais aussi les écouter nous dire ce que nos maigres achats ont changés dans leur quotidien, dans la scolarisation de leurs enfants..

Un programme alléchant et un énorme travail de montage au retour pour pouvoir vous présenter lors de la prochaine assemblée générale de Février 2009 le fruit de ce voyage pas comme les autres.

Bonne chance messieurs, et que ça tourne!

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mardi 27 mai 2008

L'or du Pérou

L'économiste, 26-05-08
Au Pérou, le marché de l’or a un avenir «solide et juteux» a affirmé à Lima le directeur général du conseil mondial de l’or, James Burton, à l’occasion du 8e symposium international de l’or qui s’est tenu la semaine dernière au Pérou.
La joaillerie et l’utilisation de l’or dans la téléphonie et dans l’industrie ainsi que dans le traitement de maladies comme le cancer qui ont renforcé la demande, surtout sensible en Inde et en Chine.
Le Pérou est le 5e producteur d’or du monde et le premier en Amérique latine.
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...Information à ne pas mettre entre les mains d'espagnols possédant une caravelle!

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Global Day Of Giving 2008, à quand le global day of AYUDART?

En voilà une journée bien remplie et bien suivie.. une occasion inespérée de faire le point sur tous les besoins d'Ayud'art, de les lister et de les regrouper par pôles, de réunir l'ensemble des documents permettant de barrer les rubriques de cette interminable liste " A FAIRE" et de se projeter.
Un TGV plus loin, salle pacifique, ils étaient là, les membres de XL qui ont choisi de mettre leurs compétences au service de notre cause une journée durant sous la houlette de Vincent - plus jeune trentenaire milanais du jour-. Petit rappel de la situation et des évolutions d'Ayud'art depuis l'année dernière, brèves présentations, l'heure n'est pas aux bavardages, il est grand temps de se mettre à l'oeuvre, à l'Oeuvre s'il vous plaît!
Jean Christophe va se charger de fouiller la grande toile d'internet pour contacter les associations cousines en France, de nous référencer dans des annuaires et de prendre des contacts afin d'augmenter notre notoriété virtuelle, oui messieurs dames, mais surtout de nous permettre d'apparaître quand quelque part dans notre beau pays un internaute pianote Pérou, enfant, Lima... Au passage, il va aussi répertorier des centres de volontariats et prendre des contacts avec eux sans oublier de se mettre à la recherche d'un IUT informatique qui serait intéressé pour s'occuper un peu de notre site internet.
Stéphanie se chargera pour sa part de mettre des quantités de fichiers à jours, d'éditer des listes, des cartes de voeux, des étiquettes, des impressions, un vrai toilettage de printemps dans nos fichiers touffus !
Andréa de nationalité allemande et travaillant en France a décidément plus d'une corde à son arc polyglotte et n'aura pas de trop d'une journée pour traduire notre site...en espagnol!
Laurence s'attelle de son côté à prendre contact avec des Comités d'entreprise, à les sensibiliser à notre action et à badger des rencontres sans oublier les devis réalisés pour la location d'un espace de stockage à Paris pour les mois de Novembre Décembre si besoin.
La rédaction d'un texte sur l'engagement d'Ayud'art aux côtés des producteurs péruviens, la mise en page et l'impression et la reliure de nos catalogue d'artisanat actualisés 2008 - réalisés par Julissa et Michèle- et de nos brochures spéciales marionnettes -réalisées par Michèle- reviendront à Marie Bérangère qui ne reculera devant aucun caprice de photocopieuse!
Gurvan s'est vu charger de la lourde tâche de documentation fiscale et de réalisation de calculs savants qui avaient tout pour m'effrayer mais dont il est sorti victorieux et concis pendant que Gilles s'attelait à notre comptabilité en transformant une fois de plus par une opération -dont j'ai appris cette année qu'elle relevait de la rigueur et de la patience plus encore que de la providence- notre grand cahier vert en tableaux et bilans Excell qui ne peuvent qu'inspirer le respect. Le tout parsemé de conseils très pratiques et d'une vision à long terme qui manque tant à notre association, bénévolat oblige.
Shanon n'a reculé devant aucune recherche internet pour"infiltrer le milieu" orthophoniste et leur présenter notre nouveau né, le petit catalogue composé uniquement de marionnettes. Prises d'infos, de contacts, envoi en nombre, réalisation de fichiers, d'impression, du grand art!
Matthieu et Wouter s'étaient vus confier la lourde tâche des recherches de fondations, de bourses, de partenaires que notre action pourrait intéresser...une tâche si vaste qu'un global year of giving aurait été nécessaire mais devant laquelle ils n'ont rien lâcher!
Et pendant ce temps, à Lyon, Gilles a réalisé un power point complet et précis sur les points que nous abordons en animation avec un public scolaire ou en conférence ( le Pérou, le monde associatif, l'équitable...) pour qu'enfin, nos mots trouvent leurs images.
Alors que dire de tout ça qui ne soit réducteur? Merci. Merci à ceux qui ont permis cette journée qui nous a projeté en avant. Le regard de professionnels est un miroir qui ne passe aucun défaut pour renvoyer quoiqu'il soit l'image grandissante qu'ensemble on avance, que personne n'était obligé, moins encore de rester tard ou de finir dimanche, que cette journée collectionne les vertus et celle qui me vient là, après avoir vu l'efficacité conviviale et le turbo de cette journée, serait de nous inspirer un GLOBAL DAY OF AYUDART, pourquoi pas, tous ensemble, un jour très prochain, se réunir à Nancy pour continuer ce travail et rayer encore et encore des items de la liste "A FAIRE".
Vous en diriez quoi, vous de mettre en place à notre niveau cette belle effervescence?

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Portes ouvertes à l'espace textile équitable de Nancy.

Samedi 31 Mai – Dimanche 1er Juin
Portes Ouvertes (10/18h), 40, rue Jacquard – NANCY
Espace Textile Equitable
Collection été 2008

Tee shirt – Sweat – Polo – Veste – Jupe – Robe
Jean – Chaussures – Ballons...

Venez découvrir le textile équitable et écologique autour d'un café ou d'un jus de fruits ...équitables.

Tudo Bom ? - Pachama – Ethletic – Surikat – Envao - Aoava - Ayud'art...

Devenez Consom'acteur !
Espace géré par les bénévoles de l'association« Un autre sport »

vendredi 16 mai 2008

A la recherche d'un volontaire pour septembre...CIDJ,JSI,SVE,CAE

Deux heures.
Deux bonnes heures.
Dépatouiller auprès d'un responsable du ministère de la jeunesse et des sports la masse d'initiales, de dispositifs, de programmes en cours, en cours de suspensions, d'études, de refonte, de modifications, d'aménagements, de rebudgetisation, d'annulation, d'amélioration,de réflexion -et j'en passe et des meilleurs- pour appuyer Ayud'art.
Jouer au quizz de "mais bon sang, pourquoi tant d'initiales, ils ne peuvent pas parler français?", deviner ce qui se cache derrière des lettres que rien ne prédisposait à se côtoyer dans ce non sens inaudible et incompréhensible pour qui n'aurait pas sa capacitation de moins de 3 mois, vu que même les initiales changent tout le temps.
Bref, ne copions pas la complexité de la chose en nous perdant, allons droit au but : c'est pas gagné. La problématique nous la connaissons tous, trouver des infos sur les volontariats associatifs pour permettre à Ayud'art de ne plus écraser les bénévoles actuels, de former un jeune et de s'ouvrir à l'avenir qui lui tend les bras.
A faire pour avancer :
1- Contacter JSI ( comprendre Jeunesse solidarité Internationale) et ANPE pour voir s'il est possible de contracter des CAE ( Contrats d'aide à l'emploi) comprendre des emplois aidés pour des durées de 15 jours à 2 ans en voie de disparition et obligeant Ayud'art à devenir un VRAI employeur en la personne de son président, de s'acquitter des charges sociales, URSSAF et compagnie selon des critères d'embauche qui relèvent du parcours du combattant si tout cela ne se finit pas au prud'homme..
2- Attendre le rapport Ferry mi Juin pour statuer sur le sort du Service Civil Volontaire( 18-28 ans, rémunérés 600 euros dont 60 à la charge de l'assoc) avec dans le meilleur des cas un dossier très sélectif de moult pages à renseigner, une demande d'agrément à faire et la probable certitude que si l'assoc ne compte aucun salarié, tout cela finira au rebut.
3- Se rabattre sur le volontariat associatif, s'émerveiller de tant de flous- pas de durée de travail prévue par la statut, pas plus d'ailleurs que de rémunération (qui sera comprise entre 0 et 640 euros, les négociations s'annoncent sérrées!).

Voilà...du bon boulot que cet entretien..pourvu que notre premier ministre soit plus efficace à Lima parce que là...je ne vois rien qui avance.
Alors Messieurs les cadres du Global Day Of Giving, inutile de feindre l'extinction de voix Mercredi 21, je vous le dit tout de go, nous allons passer au peigne fin les centres de volontariats, le moindre recoin de ce territoire où trouver quelqu'un pour nous prêter main forte de Septembre à Décembre.
Je ne veux plus jamais entendre un retraité en bonne santé me dire qu'il s'ennuie ou des jeunes en quête de sens qui se demandent que faire! Grrrrr.....(sigle mondialement connu)

travail de fond, e chef du gouvernement français à Lima...10 heures de présence.

JDD et Le Nouvel Observateur, 16-05-08

"Le chef du gouvernement français,François Fillion, passera une dizaine d'heures à Lima, où se tient aujourd'hui le Ve sommet Union européenne-Amérique latine et Caraïbes.
Il est évident que le dossier Betancourt sera abordé et François Fillon devrait avoir une demi-douzaine d'entretiens bilatéraux à Lima" .
Trop fort en 10 heures, régler le sort de 194 millions de pauvres, de la sous-nutrition qui touche plus de 50 millions de personnes dans la région, le réchauffement climatique et les relations commerciales, une vraie leçon de gestion de planing qui me laisse rêveuse moi qui ai du mal à boucler ma petite mosaïque en deux mois sur les murs de CIMA! je file m'inscrire au cours du soir à l'ENA, assez de temps perdu à bassoter!

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Patrimoine mondial de l'humanité et impact des comportements humains

La cordillère dévastée par le réchauffement climatique
LIMA (AFP)
La cordillère des Andes au Pérou ne cesse de s'effriter sous l'effet dévastateur du réchauffement climatique, un des thèmes principaux du sommet des chefs d'Etat de l'Union européenne et d'Amérique latine, prévu vendredi à Lima.
Culminant à plus de 5.000 mètres, la "Cordillère blanche", classée au patrimoine mondiale de l'humanité de l'Unesco en 1985, agonise rapidement et ses glaciers géants comme le Huascaran et le Pastoruri sont victimes d'un grignotage irrésistible.
Jadis appelée la "Suisse péruvienne", cette chaîne montagneuse, célèbre pour ses glaciers comme le Huascaran (6768 mètres) et le Pastoruri (5240 mètres), ne cesse de se rétrécir, laissant apparaître des rocailles.
La durée de vie de cette cordillère dépend de la température "mais on sait que le processus est irréversible et qu'il n'y a rien à faire", diagnostique amèrement le scientifique.
Selon lui, les 3.044 glaciers du Pérou, l'un des pays les plus touchés par le réchauffement climatique avec le Honduras et le Bengladesh, ont perdu plus de 25% de leur masse en huit ans.
Les spécialistes sont pessimistes : fonte des glaciers, inondations, augmentation du niveau de la mer, fortes sécheresses, pluies torrentielles et froid intense assorti de chutes de neige et de grêle.
"Le Pérou est vulnérable parce qu'il possède 71% des glaciers tropicaux du monde fournissant l'eau aux rivières. Durant ces trente dernières années ceux-ci ont perdu 22% de leur superficie", indique une étude du Conseil national de l'environnement (CONAM).
Les experts soulignent que 60% de l'agriculture dépend du climat et que 90% de la population habitent dans des zones à risques, arides, semi-arides et humides.
Le document rappelle aussi que 80% de l'électricité est produite par des centrales hydroélectrique et relève que durant les dix dernières années les dangers naturels, principalement d'origine climatique, ont été multipliés par six.
"Face à cette perspective nous ne sommes pas préparés pour affronter le changement climatique et les efforts réalisés sont infimes, par manque d'argent. (...) Il n'y a pas de volonté de la part des autorités péruviennes pour faire face au problème", affirme à l'AFP, Manuel Bernales, le président du CONAM.
Ce spécialiste est inquiet de la baisse de 5% du débit du fleuve Amazone qui prend sa source au nord du Pérou ainsi que par la déforestation et la pollution, en augmentation depuis quelques années.
Sur le plan de la santé, le représentant de l'Organisation panaméricaine de santé (OPS) Manuel Pena, exprime ses craintes, lors d'un entretien avec l'AFP, que les effets du changement climatique n'entraînent une poussée des maladies infectieuses comme la malaria, la dengue ainsi que diverses affections respiratoires.
Le sommet devrait proposer un plan de lutte contre le réchauffement climatique en Amérique Latine et M. Bernales souhaite que les principaux pays pollueurs de la planète comme les Etats-Unis, l'Inde, la Chine et le Mexique prennent des mesures drastiques.

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Sommet Union Européenne- Amérique Latine

Philipe Zygel, Agence France-Presse, Lima

Le Pérou a transformé jeudi sa capitale en bunker, à la veille d'un sommet réunissant à Lima une cinquantaine de dirigeants de l'Union européenne et d'Amérique latine, sur fond de blocage commercial et de tension politique.

Missiles anti-aériens, avions de combat, experts en guerre bactériologique, et tireurs d'élite : les autorités ont établi un dispositif de sécurité sans précédent, mobilisant 95 000 militaires pour ce cinquième rendez-vous intercontinental. Les abords du Musée national, un austère bloc de béton qui accueillera le sommet, ont été entièrement bouclé dans le quartier résidentiel de San Borja, où patrouillent des blindés légers. Les mesures de sécurité sont à la hauteur d'un sommet qui s'annonce tendu avec des débats consacrés notamment à la pauvreté, un thème crucial en Amérique latine, la région la plus inégalitaire de la planète. L'Amérique latine compte environ 194 millions de pauvres, plus du tiers de sa population totale, et le dixième de ses habitants y concentre la moitié de la richesse, selon les Nations Unies. La hausse des prix alimentaires pénalise une région dont la production agricole ne parvient pas à enrayer le fléau de la sous-nutrition qui touche plus de 50 millions de personnes, suscitant une polémique autour des biocarburants chers au Brésil. Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, s'est engagé à «tout faire» pour que la rencontre ne soit pas qu'un «sommet de plus». Sur le plan politique, la rencontre entre les chefs d'État risque d'être animée par les diatribes du président vénézuélien Hugo Chavez, qui a promis d'intervenir au «sommet des peuples», une contre-manifestation du mouvement altermondialiste.
Un autre dossier explosif menace de perturber les débats avec la publication attendue d'un rapport d'Interpol sur les liens entre le Venezuela et les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), une guérilla inscrite sur la liste des groupes terroristes de l'Union européenne.«Le sommet ne débouchera vraisemblablement pas sur des accords très importants», a prédit le politologue péruvien Aldo Panfichi, dans un entretien accordé à l'AFP.Selon ce professeur à l'Université catholique de Lima, le «cas Chavez» pourrait au moins avoir le mérite de «mettre clairement les problèmes sur la table» et «clarifier les options qui divisent les deux continents».

Le Mans-Nancy, Paris-Lima, à vos caméras.

Quentin et Matthieu du Man arrivent Samedi 24 avec leur story board, leur matériel et leurs idées pour définir ensemble le cahier des charges de leur réalisation vidéo de cet été à CIMA. Enfin un support communicable, vivant, du sur mesure!
Je vous invite non seulement à nous faire part de vos suggestions mais aussi à nous rejoindre Samedi 24 pour un apéritif à Nancy à partir de 19h ou pour rencontrer les garçons et partager une pizza à la saveur franco-péruvienne.
Signalez-vous, bienvenue à tous et merci aux Manceaux de venir jusqu'à nous.

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Les sacs de CIMA

De retour de son volontariat, Mathilde a rapporté de CIMA des sacs originaux fabriqués par les jeunes du CIMA dans le cadre de leur atelier couture. Nous avons décidé de commander auprès du centre ces manualités pour vous les proposer sur nos stands dès que possible. Voici la réponse de CIMA :
"Le froid se fait sentir en peu plus tous les jours, surtout le matin en sortant du lit chaud…, le brouillard qui mouille les vêtements en attendant que le soleil répare tout et nous donne l'énergie de vivre et de travailler à CIMA, notre foyer.
Michèle Cordiez de l’atelier de peinture a lancé avec les enfants la production de sacs en tissus destinés à Ayud'art. Un excellent moyen de sensibiliser les garçons à la couture, au dessin et à la patience! Il ne faut pas oublier que les garçons travaillent parce qu’ils aiment le faire, dans le cadre de leur atelier et il serait injuste d’exiger la quantité avant la qualité qui est le plus important. A vous maintenant la patience même si nous sommes à pied d'oeuvre et tentons de vous faire découvrir tout cela très prochainement en variant les formes des sacs et leur couleurs. Merci de donner cette opportunité aux enfants d'apprendre et de se sentir utiles, points si sensibles et nécessaires avec les garçons de CIMA (..)".

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mercredi 14 mai 2008

Impôts 2007,cotisations 2008

Lundi, Michèle et Julissa ont "toiletté" le catalogue d'artisanat et crée un recto-verso proposant des petits lots de marionnettes selon des thèmes ( contes, bestioles, ceux qui nagent...) destinés à ceux qui travaillent avec la petite enfance.
Claire et Nathanaélle se sont attelé au secrétariat et vous communiquent ce petit rappel :

Le mois de mai est arrivé avec le soleil, les jours fériés avec ses ponts et autre bonheur : la traditionnelle déclaration aux impôts. N’oubliez pas de déduire votre cotisation 2007 quand vous compléterez la jolie feuille bleue.
Pour ceux qui n’auraient pas cotisé pour l’année 2008, nous serons moins regardants que les impôts pour le délai, mais il n’est jamais trop tard...

Une association vit de l’énergie que lui insuffle ses membres, alors comme dirait l’autre, on compte sur vous !

Arrivée du container

Notre container d'artisanat est arrivé hier à Lyon, aujourd'hui à Dijon normalement...
Commandé avec l'association Soleil d'Enfant de Dijon pour économiser les frais fixes de formulaires en douanes etc etc, il ne nous reste plus qu'à aller le chercher là bas.
Avis aux amateurs de moutarde qui ont un vaste coffre.

jeudi 8 mai 2008

La rhubarbe équitable

Traditionnelle fête de la rhubarbe à Houdemont mais quelque chose cloche...Pas de pluie, pas de gouttes qui passent dans le toit du lavoir, pas de repli urgent, je vous le dis, en 4 ans de Houdemont, les temps changent, c'est bel et bien la première année que les coups de soleil prennent le pas sur les installations anti averse de fortune...Y'a pu d'saisons!
Et puis la relève a assuré..Claire bien sûr mais aussi Maéva, Pauline et Benjamin ont donné à cette rhubarbe un goût d'équitable, pari réussi.
Merci jeunes gens de donner de votre temps et merci à tous ceux qui ont fait de cette journée un moment bien agréable au profit de CIMA.

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Pas un CAP de préparation aux ONG

Lire de dossiers ventrus, revoir sa géographie, ses indices humains de développement et éplucher des budgets, des projets qui n'ont rien à voir avec le Pérou à quoi bon me direz-vous lorsque le travail d'Ayud'art s'empile sur la grande table qui ploie déjà fort?
Je suis fière et émue de faire partie du jury de cette bourse qui a fait tellement plus que de me juger un samedi matin de Mai 2003. Des entretiens, des commissions, en 6 ans, on commence à connaître, mais cette alchimie-là, ces grands reporters au regard aussi tendre que leur plume vole au grè des vents, ces amis de Gérard Fénéon qui jamais ne sombrent dans le nostalgico-passéiste mais qui ont envie de vibrer avec la jeunesse France venue défendre 45 minutes durant ce qui risque bien d'innerver l'énergie de toute une vie -et je suis bien placée pour le savoir..- de croire encore en la beauté du geste malgré leur minutieuse connaissance géographique, financière et politique du monde, ces messieurs qui savent rire et sourire avec les mots et avec la vie autour de cette dame, cette Edith Fénéon qui insuffle à elle seule l'esprit de celui qui leur manque tant à tous dans ce sourire calme, exigeant et tellement humain.
Merci de m'apprendre que la foi n'a pas de religion, merci de me montrer l'envers du décor et de faire de cette bourse une preuve vivante que lorsqu'on y croit le temps ne ternit pas les couleurs mais cherche chaque fois un nouveau moyen de les mettre en lumière.
Extrait du site de la bourse Fénéon.
Ce site est né d’une amitié… Il aide à conserver intacte l’émotion de ce samedi 30 novembre 1996, lorsqu’arriva soudain à Metz la nouvelle brutale de la mort de Gérard Fénéon.
Il était, depuis vingt-cinq ans, grand-reporter au “Républicain Lorrain”. Ses collègues, atterrés, partagèrent la peine d’Edith son épouse, avant d‘entreprendre, avec la direction du journal et au plus près de la famille, des démarches douloureuses et très compliquées… Notre ami disparut en effet à 53 ans, loin de chez lui. Il avait certes pris souvent des risques dans des dizaines de pays et sur tous les continents mais c’est à la suite d’un accident qu’il mourut dans le désert de Lybie. D’où cette Bourse Gérard Fénéon, créée en sa mémoire et qui dure depuis.
Une telle fin est la pire chose qui puisse arriver dans ce métier certes formidable mais porteur de sombres imprévus. Gérard nous quitta en pleine forme physique, lui que la vue d’un globe terrestre fascinait. Elle lui suggérait chaque fois un reportage possible, comme s’il voulait planter partout de petits drapeaux. Si l’on avait interrogé le millier de personnes qui assistèrent à ses obsèques, et dont beaucoup n’étaient que de fervents lecteurs de ses reportages, on aurait obtenu chaque fois l’image d’un infatigable professionnel toujours entre deux valises. Celle d’un écrivain à la plume alerte, mais que le besoin d’authenticité rendait allergique aux langues de bois et aux caravanes journalistiques. Et surtout celle d’un esprit attachant, qui penchait du côté des faibles mais se méfiait des idéalistes. On ne rencontre pas tous les jours dans le métier un tel mélange de vitalité, de compassion, de prudence et d’humour. Jamais blasé. Chaque fois qu’il retrouvait, joyeux ou éreinté, sa maison de Montigny au retour d’un reportage, Gérard avait dans son carnet les adresses de nouveaux copains du bout du monde. Leurs noms venaient grossir le cercle d’amis qu’il avait su se faire en Moselle et dont il était, de par son énergie, le meneur… C’était le charme de ce voyageur solitaire : il attirait les autres. Au journal, on s’était habitué depuis des années à le voir traverser la salle de rédaction pour aller partager un café en racontant les imprévus de son dernier voyage. Bien sûr, il avait son caractère, comme tout le monde, mais son abord était ouvert à tout ce qui lui semblait nouveau. L’année de sa mort, pourtant, les difficultés économiques poussaient déjà beaucoup de jeunes à taire leur désir d’aventure par souci de trouver un CDD. Les temps avaient changé . Gérard, lui, avait su prendre un risque alors que, journaliste au “Dauphiné Libéré”, il avait accepté en 1970 de quitter Grenoble pour travailler dans la presse messine. Ainsi continue, depuis 1997, la Bourse Gérard Fénéon. une main offerte à ceux ou celles que tente encore l’imprévu, aux esprits libres que taraude un projet, mais qui n’osent franchir le pas, faute d’argent ou par timidité. Elle n’est pas un concours d’entrée au journalisme, ni un CAP de préparation aux ONG. Elle s’adresse à tous les talents, y compris les plus techniques ou les plus baroques. Il suffit de savoir ce que l’on veut et d’aller au bout de son idée, en n’oubliant jamais que tout voyage, même le plus fou, reste une entreprise. La Bourse implique les pieds sur terre et l’esprit d’aventure…

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lundi 5 mai 2008

Vous voulez devenir un citoyen actif?

Suite à la rencontre avec un conseiller d'éducation populaire et de jeunesse (Jeunesse et sport) et après avoir clairement posé la problématique d'Ayud'art ( recherche d'un volontaire pour épauler dans les temps forts de Octobre à fin Décembre) il ressort que nous n'avons rien à regretter pour l'embauche d'un volontaire civil (600Euros mensuels dont 60 à la charge de l'association) étant donné que l'agrément des dossiers était soumis à la présence d'un tuteur SALARIE dan l'association. Nous n'aurions de toutes manières pas pu obtenir ce jeune. Le contrat a été suspendu et une mission d'observation confiée à Luc Ferry qui rendra ses conclusions mi Juin.
Il existe plusieurs autres types de volontariat civils ( dits associatifs, de cohésion sociale ou européens) et je vais prochainement rencontrer la responsable du service volontaire européen pour tenter notre chance de ce côté là...xw
Ne lâchons rien, ,notre container est parti ce matin, en ces prémices de printemps, il nous faut déjà penser à l'hiver!! En attendant n'hésitez pas à sortir vos beaux tee shirts et communiquons si vous avez d'autres idées!

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Longwyon avec nous!

Une seule phrase pour un chiffre qui me laisse sans voix : 2636.20 Euros.
Voila ce que le groupe de Longwyon a réuni pour CIMA.
Un don tombé du ciel qui va en réjouir plus d'un là bas et remettre du riz dans les assiettes.

Musique maestro, voila comment on dit merci avec des flûtes de pan à CIMA, en 6 ans , j'ai les mêmes frissons qu'au premier jour en écoutant ces ex gamins des rues jouer à l'oreille l'oeil rieur avec au fond du regard toujours cette brèche mélangée de vie :
Immense merci à tous ceux qui ont permis ce dons fabuleux et spécialement à toi Carine d'avoir initié cet élan mais attention, ça sent la nomination au poste de chargée de la commission Ayud'art Pays Haut pour 2009!

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Ayud'art dans le "pays haut"

Quoi de plus drôle pour une association qui oeuvre dans le pays de la cordillère blanche où il n'est pas choquant d'aller à l'école à 3200 mètres d'altitude, de se voir dire que Longwy est le pays haut, à quelques mètres du niveau de la mer!
Longwy a rassemblé ce dimanche ses fervents organisateurs et participants à son traditionnel "salon des solidarités".
Une quinzaine de stands, des échanges et de la convivialité.
Madeleine et Jeannot qui, mine de rien, cueillent, confectionnent et vendent chaque années 500 vérines de confitures au profit d'un orphelinat de Madagascar et au grand damne de mon bas ventre ( le dernier modèle, Rhubarbe ananas, pomme, citron ne finira pas la semaine, parole de fillegonnet!), Dom et son foulard palestinien, Boris et sa maison d'édition qui donne la parole à des Lorrains qui ne disent pas comme tout le monde ( et ça, notre Boris, il adore!) , Marie-Edgard et sa douceur de vivre une vie qu'elle sait moins douce pour ceux qu'elle accompagne au quotidien, des bières artisanales belges et des échanges, des échanges et encore des échanges, montrer qu'Ayud'art ne s'arrête pas aux frontières qui bordent Nancy, un peu de carburant luxembourgeois dans le réservoir et on vous le raconte notre Pérou!
Merci à ceux qui travaillent dans ce haut pays plat pour y mettre ce beau relief solidaire.

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Sur la piste des pilleurs de trésors au Pérou.

Manto à décor anthropo-zoomorphe (de 400 av. J-C. à 200 apr. J-C.)
Photo : Daniel Giannoni - MNAAPH

Télérama du 4 Mai


http://www.telerama.fr/scenes/sur-la-piste-des-pilleurs-de-tresors-au-perou,28384.php

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Manifestations contre l'augmentation des prix du riz

A CIMA, les 2/3 du budget alimentation ( lui même très conséquent dans le budget mensuel du centre) couvre les dépenses liées à l'achat de riz.
En un mois le cours du riz a augmenté de 30%.
Voila qui repositionne CIMA sur une plaque périlleuse en matière de couverture des frais fixes et qui fait grand bruit au Pérou comme en témoigne cet article :
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L'Express, Jeudi 1 Mai.
Un millier de femmes brandissant des casseroles vides ont manifesté mercredi devant le Congrès péruvien pour demander au gouvernement de lutter davantage contre la montée des prix des denrées alimentaires.
Les femmes, dont beaucoup tenaient de jeunes enfants par la main, gèrent des cantines où les Péruviens peuvent acheter un repas pour moins d'un dollar.
Les manifestantes ont demandé au gouvernement d'affecter plus de fonds publics pour la soupe populaire du pays. Beaucoup de Péruviens sans ressources en dépendent pour satisfaire leurs repas quotidiens. Au Pérou, la soupe populaire est devenue une institution au cours des années '90. Elle avait alors été créée par des femmes lors d'une crise économique afin de s'assurer que les enfants mangent correctement .
Plusieurs semaines après avoir réduit les taxes sur les produits alimentaires importés, le président de la république Alan Garcia a envoyé ce mois-ci l'armée distribuer gratuitement des vivres dans les quartiers pauvres de Lima.
"Les prix de l'alimentation continuent de monter et le gouvernement ne se soucie pas des cantines", a déploré Maria Bozeta, directrice de l'une des trois associations représentant les cantines à Lima.
Les femmes réclamaient une augmentation de 30% des subventions accordées aux cantines par le gouvernement et qui sont selon elles devenues insuffisantes.

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CIMA sur youtube!

Voici la petite vidéo de CIMA réalisée pour le fameux concours évoqué sur ce blog que Jean Louis Lebel brigue avec espoir, et nous aussi d'ailleurs!
Voir leurs bouilles sur la grande toile, les murs multicolores et toile de fond et toujours des sourires que rien ne présuppose sur leur visage, 7 minutes qui m'ont réjouies.
A vous de cliquer, et en prime une nouvelle idée pour le global day of giving, traduire cette vidéo en Français.
Voilà de quoi donner des idées à Quentin et Matthieu qui partent bientôt caméra au poing:

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vendredi 2 mai 2008

Compte-rendu de la réunion du bureau de l'association du dimanche 27 avril 2008


La réunion commence à 10h10 et s’achève à 12h30.
Sont présents Françoise Bailly (trésorière), Vincent Gilardi (responsable commission Paris), Michèle Thénot (responsable gestion de l’artisanat), Mathilde Decheppe (responsable commission Meuse), Julissa Miranda (vice-présidente), Elise Gonnet (présidente), Nathanaëlle Guillermin et Claire Anzemberger (secrétaire).
Voici les différents points abordés. Nous avons besoins de vos commentaires, de vos idées, suggestions, alors à vos claviers.

Quentin et Mathieu ( Le Mans) . Ce sont deux étudiants d’une école de cinéma qui souhaitent mettre leurs compétences au service d’Ayud’art. Ils vont partir au Pérou et feront un séjour au CIMA pour y faire un film pour Ayud’art présentant le CIMA. Nous sommes actuellement en train d’étudier avec eux de la possibilité qu’ils aillent aussi à Cuzco pour rencontrer nos producteurs pour les filmer et ainsi illustrer la filière équitable. Ces films auraient différents formats au niveau du temps s’adaptant ainsi au public et au but visé (interventions en milieu scolaire, conférences...).
Nous avons besoin de vos idées pour définir ces formats temps ainsi que les contenus de ces films.

Le container d’artisanat : Il arrivera à la mi-mai à Dijon. Nous aurons besoin de main d’œuvre pour trier les articles, les étiqueter, photographier les articles ne se trouvant pas sur le catalogue, les ranger…
Une nouvelle organisation des stocks a été décidée : un endroit pour le magasin et un autre pour le stock où il faudra tenir ce dernier à jour pour en faciliter la gestion.
Le sol de la cave est à refaire car trop poussiéreux, si certains d’entre vous ont des compétences pour ce genre de travaux et l’envie vous êtes les bienvenus…


Le catalogue d’artisanat : il n’y a plus de catalogue, il va falloir en imprimer de nouveaux après une mise à jour de l’ancien.


Le Global Day of Giving de XL Re: Il aura lieu de 21/05/08 et pour le moment 5 employés de l’entreprise XL Re se sont inscrits pour travailler pour notre association en nous offrant leur temps et leurs compétences. Cette année la présidente se rendra à Paris pour travailler directement avec les cadres inscrits dans ce partenariat et avancer de concert durant cette journée. L’an dernier XL avait fait avancer le travail d’Ayud’art de manière considérable et nous sommes conscients de la chance que nous avons en renouvelant l’expérience cette année et nous les en remercions vivement.
Nous avons déjà dressé une liste de tâches à leur proposer mais vos idées nous intéressent. N’hésitez pas à intervenir sur le blog pour allonger cette liste. Merci de votre collaboration.

La Bourse Fénéon : La présidente fait partie du jury attribuant la bourse Fénéon d’un montant de 6500 à un projet humanitaire, cette même bourse qu’Ayud’art a reçue en 2003 pour ses projets au Pérou. La présentation des projets de cette année aura lieu les 2 et 3 mai 2008.
Le 21 Juin, pour les 10 ans d’existence de la bourse, Ayud’art ira présenter le suivi de ses actions et rencontrer les 9 autres lauréats à Metz, siège de l’association Les amis de Gérard Fénéon.

Catalogue de marionnettes : Un catalogue de marionnettes devrait voir le jour prochainement. Le travail consistera a trier les marionnettes et à les classer puis à les photographier. A long terme l’objectif visé est la diffusion auprès d’un public d’écoles maternelles, d’orthophonistes et de crèche puis la vente en ligne. La question de l’espace et de la modalité de stockage est posée.

Projet livre pédagogique avec l’IUFM : Des contacts sont pris actuellement avec des auteurs de pédagogie et des maîtres formateurs afin de réaliser un livret pédagogique avec des fiches de travail, d’activités dont la star serait la marionnette !

Les envois de fonds au Pérou :
· 5000 euros ont été envoyés au CIMA en mars.
· Ayud’art finance une place à hauteur de 1000 dollars par an (frais de virement bancaire en sus) pour un ex CIMA qui entrera à la résidence Estudi’art afin d’y poursuivre ses études courant mai. Des informations sur le parcours de ce jeune seront fournies sur le blog régulièrement.

Le Canada : une petite sœur d’Ayud’art devrait bientôt voir le jour chez nos amis québécois. Des contacts sont pris avec les futurs fondateurs de cette association, Les amis de CIMA, et des envois d’artisanat de Lima au Quebec par les résaux et filières établis par Ayud’art depuis 2003 sont déjà entamés. Une rencontre est à envisager très prochainement avec les Canadiens afin de leur permettre d’accéder à l’autonomie dans leurs achats d’artisant revendu au profit intégral de CIMA selon le modèle mis en place en France.

Retour en France et départs au Pérou avec passage par le CIMA :

· Retour d’Amélie Beuve qui est restée 4 mois au CIMA.
· Départs de : Michèle Thenot avec son mari et ses deux enfants, Quentin et Mathieu du Mans, Antoine Yollant et Julissa Miranda, Loïc et Gaëlle, André Loew de l’association Soleil d’enfants de Dijon.

Questions diverses et répartition des tâches : les membres du bureau se répartissent les points suivants concernant la vie de l’association :
- Réalisation d’une plaque signalétique de l’association en façade au 26 bis rue Hermite à Nancy. Trois devis seront réalisés par Fanny Mottin.
- Le contrat de volontariat civil étant en suspens, Mathilde se charge de surveiller les dispositifs à envisager pour l’avenir d’Ayud’art qui aura besoin d’un renfort de main d’œuvre surtout en prévision de la fin d’année civile. L’idée d’un volontariat européen est à étudier après prise d’informations.
- Pour intervenir en milieu scolaire, l’association doit obtenir un agrément de l’éducation nationale. Nous ignorons à ce jour les conditions d’octroi d’un tel agrément et Françoise se charge de la prise de renseignements.
- Un restaurant bio- éthique destiné aux employés de la poste du boulevard Lobau de Nancy pourrait nous accueillir dans ses locaux pour sensibiliser les clients à l’action de l’association. Michèle se charge de prendre contact avec le gestionnaire de la structure.
- Afin de préparer efficacement le Global Day of Giving, Michèle et Julissa vont réactualiser le catalogue d’artisanat.
- La question fiscale concernant la possible déduction fiscale des frais liés à l’activité associative des membres du bureau est à étudier. Françoise prend contact avec les impôts.
- La question du remboursement des frais téléphoniques liés à l’activité d’Ayud’art est évoquée. Une estimation du coût mensuel sera réalisée dans les jours à venir et ces frais seront pris en charge par l’association comme d’autres frais de fonctionnement maintenant que la trésorerie le permet sans mettre en danger la santé financière d’Ayud’art.
- Un point est fait par Françoise sur les cotisations payées au titre de 2008 à ce jour et Claire/Nathanaëlle sont chargées de se mettre en contact avec les anciens cotisants 2007 qui n’ont pas renouvelé leur cotisation.
- Les mois de Mai et de Juin sont traditionnellement ceux des reprises de contact avec nos partenaires financiers pour présenter le bilan des actions réalisées en 2007 et de solliciter de nouveau leur soutien pour 2008. Un lourd travail où l’aide de chacun est la bienvenue. Elise s’occupe de démarrer ces dossiers.
- En prévision de la fin d’année, Vincent commence à étudier une incitation aux dons en expliquant les mesures fiscales en faveur du donataire et les actions menées à CIMA avec les fonds recueillis.
- Un rappel des manifestations de printemps est opéré par Claire. Nathanaëlle et Claire vont penser à un calendrier de répartition des présences derrière le stand pour que chacun puisse s’inscrire à sa convenance et à l’avance. Mathilde évoque les manifestations meusiennes et ouvre la porte à la participation à des festivals musicaux.

Pour tous ces points, nous sommes à l’écoute de vos propositions, éclairages, idées en tous genres.

jeudi 1 mai 2008

Deux futurs volontaires du Mans à CIMA

Du sang neuf!
A vous la parole messieurs...
________________________________________


Bonjour,
Nous sommes Matthieu et Quentin, deux manceaux membres d'Ayud'art, étudiants en licence Information Communication à Angers. Nous partons cet été au Pérou (du 10 juin au 10 juillet) pour de réaliser un reportage photo et vidéo sur le centre du CIMA et l’artisanat local à Cusco pour Ayud’art. Nous espérons que ce film va permettre à ceux qui n’ont qu’une image abstraite des actions d’Ayud’art au Pérou, de leur montrer le fonctionnement du CIMA et de leur apporter un aperçu plus concret du Pérou. Parallèlement à cela, nous réaliserons un deuxième film qui sera destiné à être diffusé dans divers collèges et lycées en Sarthe et en Maine et Loire. L’objectif principal de ce second projet est de sensibiliser les jeunes à des problèmes très éloignés de leur quotidien. En effet, nous sommes partis du constat que, malgré le développement des médias de masse et la démocratisation de l’accès à l’information, la majeure partie des citoyens n’avait pas accès à certaines informations, oubliées des JT ou banalisées. Nous pensons donc qu’en venant à la rencontre de ces jeunes citoyens, nous pouvons leur apporter une ouverture d’esprit, en leur montrant une réalité différente de celle qu'ils côtoient chaque jour. Nous avons donc décidé de nous adresser principalement à un public jeune dans la mesure où ils sont en pleine phase de construction de leur personnalité et ont probablement moins de certitudes que les adultes. Ainsi, nous supposons qu'ils ont une vision moins fataliste du monde. Au-delà même du fait d'informer, nous souhaitons pousser les jeunes à agir dans le sens de la solidarité internationale, provoquer de la compassion n'a aucun intérêt s'il n'y a pas de suite. Pour cela, nous souhaitons expliquer à ces jeunes la façon dont on monte un projet de solidarité internationale, que bâtir un projet n'est pas irréalisable et qu'il est utile même si les changements apportés sont infimes par rapport aux besoins immenses des populations. Nous voulons orienter les jeunes les plus intéressés vers certains organismes pour qu'ils réussissent à faire le premier pas et ainsi devenir acteur. Cependant, nous voulons inciter les jeunes à agir tout en respectant certaines valeurs. En effet, nous ne considérons pas la solidarité internationale comme une aide de « l'occidental riche » au « pauvre habitant du sud», qu’on pourrait qualifier comme une forme d'impérialisme, mais comme un véritable échange entre deux cultures. En pleine phase de recherche de matériel photo/vidéo, appel à tous ceux qui vendent leur caméscope numérique ou qui ont repéré des offres pas trop chères !

A bientôt
Matthieu et Quentin
quentindelaroche@live.fr
m.edet@live.fr

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